De la Renaissance aux Lumières
Le moyen-âge s’achève avec la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453. Les érudits très présents dans la cité se réfugient dans les cités italiennes en plein essor économique avec leurs réseaux commerciaux méditerranéens.
La croissance économique favorise le mécénat culturel. L’imprimerie de Gutenberg révolutionne la transmission du savoir. L’art gréco-romain devient une référence dans un contexte de crise de la religion catholique menacée dans ses fondements par la cupidité, les scandales, la débauche et le machiavélisme.
Une nouvelle religion apparait, le Protestantisme créée et renforcée par Luther et Calvin. Certains souverains européens vont la soutenir trop satisfaits d’affaiblir l’influence de la papauté. L’Europe entre dans les guerres de religion avec pour point d’orgue la Saint Barthélémy en 1572 puis la guerre de Trente ans.
Le meurtre d’Henri IV et les conflits entre la noblesse et la royauté annoncent l’instauration d’un régime autoritaire fort. Louis XIII aidé de Richelieu met au pas toute opposition au régime. Louis XIV accentue encore les pouvoirs monarchiques jusqu’à sa mort en 1715.
Durant cette période, de nouveaux pays émergent comme les Pays Bas et la Pologne dans une Europe encore déchirée entre Protestants et Catholiques.
La France peine à sortir du moyen-âge. La féodalité est toujours prégnante. Cette noblesse profite des nouvelles richesses venues du nouveau monde et bénéficie de privilèges comme l’exemption d’impôts. La paysannerie représente 90 % de la population, ses conditions de vie ont peu évolué depuis la fin du moyen âge, ils font vivre la noblesse et une nouvelle catégorie la bourgeoisie. Le clergé, rallié au roi depuis le concordat de 1516, n’est plus aussi docile avec la montée du protestantisme. Il s’oppose à l’Edit de Nantes.
Le siècle classique est marqué par la naissance de la science moderne avec Galilée, par la guerre de Trente Ans, et par la poursuite de la colonisation européenne des Amériques. C’est aussi durant ce siècle que certains historiens considèrent le déploiement du commerce entre les comptoirs hollandais comme les prémices de la mondialisation.
La colonisation de l'Amérique se poursuit et la traite négrière enrichit de nombreux marchands européens et des propriétaires terriens producteurs de cotons ou de cannes à sucre en Amérique et aux Antilles.