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----- CHRONISTOVISION : Un voyage dans la grande histoire du monde

La deuxième guerre mondiale

L’Allemagne nazie en quête d’espace vital enclenche un processus de conquête qui mène à la 2ème guerre mondiale. Le Japon allié à l’Allemagne entre en guerre contre les Etats-Unis. A la fin de la guerre on compte 55 millions de morts dont beaucoup de civils notamment les juifs d’Europe et les Tziganes exterminés dans les camps de déportation.

 

Les Prémices d'un conflit mondial

Depuis son arrivée au pouvoir Hitler a pour objectif de conquérir l’espace vital  nécessaire à l’Allemagne. Les territoires à l’est sont appelés à être germanisés. Pour l’instant en attendant que la puissance militaire de l’Allemagne soit rétablit, il joue le rôle de pacificateur. Un concordat est signé avec la Papauté pour rassurer les allemands catholiques. Des traités de non agression sont signés avec  les pays voisins.

En 1935, Hitler invite tous les allemands vivant dans les pays voisins à demander l’autodétermination. En 1936, Il lance un programme de réarmement contraire au traité de Versailles.

En 1936 éclate  la guerre civile espagnole, Hitler soutient le général Franco représentant le courant d’extrême droite espagnole. Une alliance est conclue avec le Japon et l’Italie fasciste de Mussolini.

Après la récupération de la Sarre et de la Rhénanie occupées par les troupes françaises depuis 15 ans, le 12 mars 1938, l’Allemagne annexe l’Autriche (Anschluss). La France et l’Angleterre ne réagissent pas.

En septembre 1938, Hitler veut annexer les Sudètes en territoire Tchécoslovaque par l’Allemagne sous prétexte que la population est majoritairement de culture germanique. Les pays occidentaux ne veulent pas de nouvelle guerre, ils tentent de négocier avec Hitler un apaisement. Le président du Conseil français Daladier et le premier ministre Anglais rencontre Hitler à Munich en 1938. Hitler leur annonce qu’il n’a pas l’intention de faire la guerre mais veut rassembler les peuples de culture germanique et souhaite aussi obtenir des colonies. Chamberlain est plutôt d’accord et Daladier hésite mais se sent obligé de suivre Chamberlain, ce sont les accords de Munich. Les deux hommes reviennent dans leurs pays comme victorieux d’avoir sauvé la paix. Churchill déclare 7 novembre 1938 : « Ils devaient choisir entre le déshonneur et la guerre. Ils ont choisi le déshonneur, et ils auront la guerre »

En août 1939, la Pologne est menacée. Hitler obtient un accord de non agression avec l’URSS. Staline veut aussi profiter de la situation pour prendre des territoires polonais. L’Europe est au bord de la guerre.

 

L’Allemagne toute puissante

La guerre éclair ou Blitzkrieg

Le 1er septembre 1939, l’Allemagne envahit la Pologne qui résiste mais succombe très vite face à la modernité de la Wehrmacht (armée terrestre allemande) et de la Luftwaffe (aviation militaire allemande)..Dans le même temps, le 17 septembre, l’Union soviétique pénètre dans la Pologne de l’est conformément au pacte germano soviétique. Après le bombardement de Varsovie, la Pologne capitule le 6 octobre 1939 et est démembrée entre l’Allemagne et l’Union soviétique.

La marine anglaise forme un blocus dans la mer baltique pour empêcher les allemands de s’approvisionner en matières premières. Les forces allemandes parviennent à occuper le Danemark puis la Norvège après des combats acharnés avec des soldats norvégiens, anglais et français. La Suède est restée neutre mais doit coopérer avec l’Allemagne.

Dans l’est de la France, l’armée française attend l’offensive allemande derrière la ligne Maginot. Le 10 mai 1940, les divisions de panzers allemands envahissent la Hollande et la Belgique dans une guerre éclair. Les troupes allemandes contournent l’armée française et la prend à revers, c’est la débâcle.

Le 22 juin, la France est vaincue. La France est quasi toute occupée et le gouvernement français de Pétain installé à Vichy  entame une collaboration avec les allemands.

Hitler a enfin assouvi sa vengeance contre son ennemi juré la France. Maintenant, il entame des discussions avec la Grande Bretagne pour conclure une paix séparée et préparer une offensive contre l’Union soviétique pour l’espace vital de l’Allemagne. Les Britanniques refusent. C’est le début de la bataille d’Angleterre.

 

La guerre se poursuit dans les Balkans et en Afrique du nord

Le 27 septembre 1940, l’Allemagne, l’Italie et le Japon signet le pacte des puissances de l’axe. La Roumanie, la Hongrie et la Bulgarie rejoignent cette coalition.

Mussolini prétend conquérir toute l’Afrique du Nord. Son armée se déploie mais rapidement échoue obligeant l’armée allemande à intervenir. Les enjeux  sont d’empêcher tout débarquement des troupes alliées en Méditerranée et l’accès aux puits pétroliers. Erwin Rommel surnommé « le renard du désert » conduit l’armée allemande en Afrique du nord, c’est l’Afrikakorps.

En octobre 1940, les Grecs repoussent une invasion italienne avec l’aide des Anglais. Hitler entreprend de contrôler les Balkans pour sécuriser son offensive contre les russes. En 1941, la Yougoslavie et la Grèce sont écrasées.

En Egypte et en Lybie, l’offensive italienne échoue. L’Afrikakorps de Rommel intervient et repousse les forces anglaises hors de Lybie entre février et avril 1941. En janvier 1942, les Panzers allemands envahissent le désert égyptien. Les réserves pétrolières iraquiennes sont à quelques kilomètres. Entre le 26 mai et le 11 juin 1942, la 1ère division française libre menée par le général Koenig stoppe l’avancée allemande et italienne lors de la bataille héroïque de Bir Hakeim (sud de la Lybie)  permettant aux troupes anglaises de se replier.

L’armée de Rommel composée de 100 000 hommes et 500 chars est  stoppée par 3700 français.

Les troupes anglaises repliées attendent l’armée de Rommel à El Alamein. Deux batailles ont lieu entre juin et novembre 1942. Les anglais bloquent l’accès du canal de Suez aux allemands. Rommel est obligé de se replier et de mener une guerre défensive.

En février 1943, le général anglais Montgomery  lance une contre offensive et repousse les allemands vers la Tunisie. En mai 1943, Hitler est furieux, il ne peut que constater la capitulation des armées italiennes et allemandes d’Afrique du nord. C’est le premier renversement de la guerre mondiale.

 Rommel est transféré en France où il supervise la construction du mur de l’atlantique. Confident d’Hitler, il le presse en 1944 de pactiser avec les forces alliées. Il est soupçonné d’être l’un des complotistes après l’attentat raté contre Hitler le 20 juillet 1944. Déclaré comme traitre, il est poussé au suicide.

 

L’opération Barbarossa

Depuis le début de la guerre et même avant, l’objectif d’Hitler est de conquérir à l’est l’espace vital de l’Allemagne. C’est la fin du pacte germano soviétique. Le 22 juin 1941, l’opération Barbarossa débute.

200 divisions allemandes, 3 millions de soldats, 3500 chars et 2000 avions se lancent sur les terres soviétiques. Staline est surpris et l’armée russe peine à s’organiser. Dès le mois d’octobre, Moscou est cerné par les Allemands. Le nombre de victimes est important, les juifs sont systématiquement massacrés.

Staline réussit à transférer l’industrie militaire à l’est. Le 14 octobre 1941, Hitler ordonne la bataille de Moscou avec pour objectif de raser la ville et en faire un lac artificiel. L’armée allemande est stoppée à 30 km de Moscou dans un hiver russe rude, - de 30 degrés en moyenne. Les soldats allemands ne sont pas habitués et peinent à survivre. Fin décembre 1941, le général Joukov et son armée de bataillons sibériens galvanisés par Staline, repoussent les allemands à plus de 300 kms. Le front russe se stabilise.

 

La France de Vichy et la résistance

La France déclare la guerre à l’Allemagne le 3 septembre 1939 suite à l’invasion de la Pologne par l’armée allemande. Elle envoie un corps expéditionnaire en  Norvège mais se contente d’attendre les allemands derrière la ligne Maginot, c’est « la drôle de guerre ».

Le 10 mai 1940, Les divisions allemandes pénètrent en Belgique et ne Hollande. L’armée française est surprise et incapable de repousser l’avancée ennemie. Dans ce contexte de grande fragilité, Pétain devient vice Président du conseil présidé par Paul Raynaud. Ce dernier veut redonner le moral aux français et à l’armée en rappelant auprès de lui le vainqueur de Verdun. L’arrivée de Pétain au pouvoir est plutôt bien accueille mais fin mai la défaite est proche et Pétain déclare qu’elle est due à un manque d’autorité et de moralité distillé dans le pays depuis des années. Il refuse la responsabilité de l’armée dans la défaite.

Le 14 juin, Paris tombe. La débâcle est complète. Le Gouvernement se réfugie à Bordeaux. Paul Reynaud présente la démission du Gouvernement et demande que le Maréchal Pétain devienne le nouveau Président du Conseil avec l’accord du Président de la République Albert Lebrun

Il demande aussitôt l’armistice, offrant ainsi un nombre plus important de prisonniers aux allemands. Le 18 juin 1940, Le général de Gaulle de Londres envoie un appel à la résistance. L’armistice est signé le 22 juin à Rethondes comme en 1918. Hitler met en scène cette signature dans le même wagon que celui du 11 novembre 1918.

 

Dans une France anéantie, le 10 juillet 1940, le Maréchal Pétain est investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale. La 3ème République est terminée.

La moitié nord et ouest du pays est occupée par la Wehrmacht,  l’Alsace et la Moselle sont annexées par l’Allemagne et le sud est du pays est placé en zone libre administrée depuis Vichy par le Gouvernement français dirigé par Pétain.

Proche des idéaux d’extrême droite, le nouveau régime se lance dans une politique de collaboration avec l’Allemagne. Les libertés politiques sont suspendues, la censure est instaurée et les premières lois anti juives sont édictées.

En juin 1942, une grande rafle de juif a lieu à Paris avec la contribution des policiers et gendarmes français. Plusieurs milliers de juifs (femmes, hommes et enfants) sont emprisonnés dans le vélodrome du Vel d’hiv puis déportés dans les camps d’extermination. Les juifs étrangers arrêtés en zone libre sont livrés aux allemands. Les allemands avec l’aval de Vichy instaurent le STO (service de travail obligatoire). Les jeunes adultes sont envoyés en Allemagne comme main d’œuvre.

En novembre 1942, les alliés débarquent en Afrique du nord. Les Allemands envahissent la zone libre pour protéger les côtes françaises du sud est.

Dès 1940, la résistance s’organise mais il faut attendre l’entrée en guerre de la Russie pour voir les communistes grossissent les rangs. Leur nombre s’accroit davantage après le débarquement des alliés en Afrique du nord. De Gaulle en est la figure emblématique.

Les résistants organisent des attentats contre l’occupant allemand et la milice de Vichy. La répression  est violente. Durant la période d’occupation, 30 000 résistants sont exécutés et 75 000 sont déportés dans les camps de concentration.

Les sabotages ralentissent les mouvements de troupes allemandes et désorganisent leur administration. Nombreux sont ceux aussi qui ont rejoint la France libre installée à Londres. Les troupes françaises libres se battent victorieusement contre les Italiens en Lybie.

En juin 1944, le débarquement des alliés en Normandie marque la fin du régime de Vichy.

Avant de partir, certaines troupes allemandes commettent des massacres envers la population française comme à Oradour-sur-Glane. En août 1944, la résistance organise le soulèvement de Paris contre l’occupant. Pétain fuit en Allemagne et sera très vite arrêté puis condamné à mort comme son premier ministre Pierre Laval. Pétain verra sa peine commuée à la perpétuité.

 

L’entrée en guerre du Japon et des Etats-Unis

En 1939, la 2ème guerre mondiale débute et le Japon entend en profiter pour construire une région pacifique de l’Australie à l’Inde sous domination japonaise. Le 27 septembre 1940, le Japon signe un pacte avec l’Allemagne et l’Italie puis le 14 avril 1941 un pacte de neutralité avec l’URSS.

Le Japon et les Etats Unis sont en froid depuis l’échec des accords commerciaux bilatéraux. En juillet 1941, les Japonais avec leurs ambitions impérialistes pénètrent dans Saigon. Le Président Roosevelt déclare un embargo sur le Japon notamment sur les échanges pétroliers.  Le 1er ministre japonais démissionne et son remplaçant de culture nationaliste déclare la guerre aux Etats Unis en lançant le 7 décembre 1941 une offensive aérienne sur Pearl harbor aux iles Hawaï. Les Etats-Unis entrent en guerre.

En 1942, le Japon conquiert les Philippines, Hong Kong, Singapour et la Birmanie. Ces troupes nipponnes victorieuses avancent vers l’Inde et l’Australie.

 

En 1943, le vent tourne. Les Anglais envahissent la Birmanie et les Américains prennent les iles d’Okinawa et d’Iwo Jima.  Le Japon est obligé de reculer et l’embargo pétrolier assèche l’armement nippon.

Les Japonais sont acculés mais refusent de céder. Ils usent de Kamikazes pour détruire les bateaux américains. Nombreux sont ceux qui échouent mais ces combats fous tuent beaucoup de soldats américains. L’Allemagne a capitulé mais le Japon refuse d’en faire de même. L’entêtement japonais conduit les Américains à utiliser la bombe atomique.

Les 6 et 9 août 1945, la ville d’Hiroshima  et de Nagasaki sont rasées de la carte, frappées par  deux bombes atomiques. Les deux bombes font 200 000 victimes civiles dont la moitié est tuée instantanément.

Le carnage atomique contraint l’empereur Hirohito à annoncer la capitulation sans conditions. Cette puissance atomique confirme les Etats Unis comme 1ère puissance militaire du monde.

 

 

La bataille de Stalingrad et le recul de l'Allemagne en Afrique du nord

Dans le courant de l’hiver 1941, les troupes allemandes échouent à prendre Moscou. Le conflit russo-allemand se stabilise. Les Allemands ne sont pas habitués au froid glacial de -40 degrés. Ils sont mal équipés et beaucoup meurent. Les troupes sont démoralisées.

Au printemps 1942, Hitler lance une offensive sur Stalingrad pour atteindre le pétrole du Caucase. Une bataille se déroule sur plus de 6 mois. Les armées allemandes bien équipées commandées par le général Paulus mène une offensive gagnante durant tout l’été et ce malgré une résistance acharnée des Russes.

A la fin de l’automne 1942, 90% de la ville est prise par les allemands. Les Russes lancent une contre offensive avec des blindés. C’est une surprise. Le front allemand est percé. Les troupes roumaines alliées aux allemands sont écrasées. Le général Paulus n’a aucune troupe en réserve et est obligé d’évacuer Stalingrad contre l’avis d’Hitler qui lui impose de résister. Mais c’est trop tard, les Russes encerclent les troupes allemandes début 1943. Le général Paulus est obligé de capituler le 2 février 1943.

C’est un tournant de la guerre mondiale. La bataille est un vrai carnage, 380 000 soldats de la Wehrmacht  et  487 000 combattants soviétiques  sont tués. 

Les troupes russes enfoncent le front allemand et avancent vers l’Allemagne. Hitler est obligé d’adopter une ligne défensive sur le front de l’est.

Dans le même temps, en Afrique du nord en 1943, les alliés ont gagné la guerre, les armées allemandes et italiennes capitulent. Les alliés débarquent en Italie et le Gouvernement fasciste de Mussolini  est dissous en juillet 1943. Le nouveau Gouvernement italien signe l’armistice avec les alliés. Ces derniers avancent dans le nord italien mais se heurte à une défensive importante des troupes allemandes.

 

La résistance allemande

Le 20 février 1944, à l’initiative du colonel Von Staufenberg et d’un groupe d’officiers conspirateurs, Hitler est victime d’un attenta qui échoue. Les conspirateurs prévoyaient de tuer Hitler et de déclencher un coup d’Etat pour faire la paix avec les alliés et consacrer toutes les forces sur le front Russe. Hitler en réchappe avec un bras paralysé. Sa vengeance est terrible. Il fait exécuter 200 résistants parfois par décapitation et après torture.  Le colonel Von Staufenberg est fusillé le lendemain de l’attentat.

Durant toute la période nazi, de nombreux allemands résistants à l’Etat policier et beaucoup d’entre eux sont exécutés comme le comte Helmut James von Moltke, et plus connus, Hanz et Sophie Scholl exécutés à l’âge de 25 ans et de 22 ans.

 

 

 

 

Le débarquement des alliés en Normandie

Le 6 juin 1944, c’est le jour J, le débarquement des alliés en Normandie. L’objectif est de créer un second front en Europe et d’avancer vers l’Allemagne par le nord, le front en Italie étant bloqué par les Alpes.

300 000 soldats et 50 000 véhicules prennent d’assaut les plages normandes. 10 000 tués de part et d’autre. Le blocus allemand n’a pas été assez renforcé, Hitler est persuadé que les troupes alliées débarqueront en Atlantique. En tout, 1,5 millions d’hommes débarquent sur ses plages jusqu’à la fin de la guerre. Les forces alliées avancent sur la ville de Caen et s’opposent à des unités allemandes venues pour les repousser. La résistance est forte et les alliés sont obligés de bombarder la ville causant environ 3000 victimes civiles. Les allemands sont vaincus par des unités canadiennes et les divisions alliées avancent aux abords de Paris.

Dans la capitale, la résistance française s’organise et malmène l’armée allemande. Hitler ordonne au chef militaire allemand, le général Dietrich Von Choltitz, de détruire Paris. Il refuse d’obtempérer. La division de soldats Français du maréchal Leclerc entre dans Paris et libère la capitale avec le concours de la résistance le 25 août 1944.

Dans le même temps, à l’est la Roumanie rejoint les alliés après un coup d’Etat. Les troupes Russes avancent sur Berlin mais se heurte à de grosses résistances. Hitler a déclaré la guerre totale et les civils allemands parfois les enfants sont mis à contribution pour repousser les Russes.

 

L’Allemagne nazie est vaincue

Arrivées dans les Ardennes, les troupes alliées se heurtent à une contre offensive de divisions blindés allemandes mais c’est un échec. En janvier 1945, les alliés avancent sur Berlin et els soviétiques progressent en Allemagne orientale et lance en janvier 1945 un assaut sur Berlin. Les soldats russes se vengent sur la population civile et notamment comme habituellement sur les femmes. Des milliers d’entre elles sont violées et des dizaines de milliers de civils allemands sont tués. Les allemands résistent mais ne peuvent empêcher l’effondrement de Berlin le 2 mai 1945.

Le 30 avril, le drapeau soviétique flotte sur le Reichstag. Le même jour, Hitler et sa  femme se suicident. Le lendemain, la femme de Goebbels fervente nazie tue ses 6 enfants âgés de 4 à 12 ans et se suicide avec son mari. La bataille de Berlin tue 200 000 soldats russes et 50 000 allemands.

Le 7 mai, la capitulation est signée avec les alliés à Reims et sous la pression de Staline, elle est de nouveau signée à Berlin avec le général Joukov. La seconde guerre mondiale prend fin en Europe. LE Japon résiste encore et cède en août 1945 après le bombardement nucléaire.

La ville de Berlin est séparée en 4 zones d’occupation, française, britannique, américaine et soviétique. En novembre 1945, les leaders nazis sont jugés au procès de Nuremberg pour crimes contre l’humanité. Ils sont pour la plupart condamnés à mort et certains parviennent à se suicider comme Goering et Himmler quelques mois avant. Le nord de la Prusse de l’est est annexé par l’URSS et la population allemande installée en Europe de l’est, près de 16 millions de personnes sont expulsés souvent brutalement et plus de deux millions de personnes meurent en prenant la fuite.

L’Allemagne se reconstruit avec l’aide des alliés qui ne veulent pas voir l’émergence d’extrémistes au pouvoir. Elle redécouvre la démocratie.

 

Les persécutions du nazisme et les camps d’extermination

L’une des particularités majeures du nazisme tient au rejet et à la haine obsédante des juifs mais aussi des Tziganes et des noirs considérés comme des races inférieures et nuisibles.

Dès 1940, les juifs et les Tziganes d’Europe de l’est sont envoyés dans des camps de concentration ou dans des ghettos comme celui de Varsovie. Dans les camps, les déportés sont obligés de travailler dans des conditions de travaux forcés.

A partir de juin 1941, tous les juifs des pays occupés par les  allemands sont obligés de porter l’étoile jaune. Dans l’été 1941, Hitler prend la décision d’exterminer systématiquement tous els juifs et les tziganes d’Europe notamment dans des camps d’extermination. 22 camps sont construits sous la direction d’Himmler chef des SS. L’organisation de l’extermination est validée lors de la conférence de Wansee de janvier 1942 sous la houlette de Heydrich chef de la Gestapo. Les populations juives d’Europe de l’est sont les premières  à être exterminées puis tous les juifs et Tziganes d’Europe sont transportés dans des wagons à bestiaux en direction des camps. Durant l’occupation allemande, de nombreux civils sont contraints de partie dans des camps de travail.

Les nazis ont aussi créé des ghettos dès 1940 comme celui de Varsovie où plusieurs centaines de milliers de juifs sont concentrés dans un périmètre très étroits,  manquant de tout, nourritures, soins. Le Ghetto sera détruit  en mai 1943 par les SS et la population survivante transférée dans les camps d’extermination.

Près de 12 millions de prisonniers travaillent au service de l’industrie allemande souvent dans des conditions terribles. L’occupation allemande est différente en fonction du pays occupé. A l’est, la population slave jugée par Hitler comme inférieure subit des atrocités. A l’ouest et au nord, les habitants sont plutôt bien traités dans leur ensemble. Certains ont même collaboré, voire ont intégré l’armée allemande comme des Danois, Hollandais, Belges et Finlandais au sein des divisions vikings.

A la fin de la guerre durant la débâcle allemande, des troupes SS allemandes s’adonnent à des massacres gratuits de civils en Europe de l’est et en France comme à Oradour-sur-Glane où les habitants sont massacrés.

Durant l’été 1944 et jusqu’à la fin de la guerre, les camps d’extermination sont libérés, c’est l’horreur absolue, des milliers de cadavres jonchent le sol et les survivants peinent à se déplacer.

Durant la seconde guerre mondiale, le régime nazi a exterminé dans ces camps  6 millions de juifs et 500 000 autres victimes dont de nombreux  tziganes. Les survivants très affaiblis tentent de revenir dans leur pays d’origine, nombreux sont ceux qui meurent sur les chemins du retour.

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