La Gaule romaine et la Christianisation
Les Gaulois ont été vaincus à Alésia en -52. La Gaule entre dans une période de paix durant 3 siècles. Une nouvelle religion pénètre lentement la société gallo-romaine, le christianisme, balayant le polythéisme et l’animisme ancrés depuis des millénaires sur le territoire.
- La Gaule romaine
La Pax Romana
Les Gaulois adoptent la romanité et la ville de Lyon devient la capitale des Gaules en -27, la Gaule Lyonnaise, la Gaule Aquitaine et la Gaule belge. La ville de Lyon est fondée par un romain, Minutius Plaucus en -48 et très vite elle se peuple de nombreux colons romains mais aussi des anciens gaulois attirés par les richesses de la ville.
En l’an 12, afin de bien ancrer la puissance romaine en Gaule, à Lyon, les Romains font construire un immense autel de 50 mètres de longueur avec deux tours, à la gloire de Rome. Dans cet autel se réunissent chaque 1er août le conseil des 60 chefs gaulois pour soulever des revendications auprès de l’empereur. Le culte de l’empire y est célébré sous forme de sacrifices, de jeux et de processions.
Il demeure quelques poches de résistance comme à Cahors. Suite à une rébellion de quelques guerriers gaulois, César les fait arrêter puis relâcher mais après avoir fait couper leurs mains.
Plus tard en l’an 22, un jeune noble Gaulois nommé Sacrovir n’accepte pas la romanisation de la société gauloise et que la ville d’Autun ne soit plus exemptée d’impôts. Il lève une armée de 40 000 hommes et prend le contrôle de la ville.
L’empereur Romain Tibère envoie une armée menée par le général sillius. Sacrovir est vaincu et se réfugie dans sa villa avec ses partisans et sa famille. Les romains y mettent le feu. Tout le monde est tué.
La romanisation de la Gaule entre dans les mœurs et s’amplifie lors du règne de Claude (41/54) né à Lyon. Il met tout en œuvre pour favoriser l’assimilation des Gaulois à la civilisation romaine. L’empereur Claude donne la citoyenneté à certains nobles gaulois en échange de leur fidélité à Rome. Il accepte même en 48 qu’ils intègrent le Sénat.
L’empereur Claude né en -10 agrandit la domination romaine en Europe et en Afrique du nord. Il tente d’assimiler de nombreux peuples conquis à la citoyenneté romaine. Son épouse Agrippine le tue par poison le 13 octobre 54 pour imposer son fils Néron comme empereur de Rome.
Le commerce en Gaule est florissant vers Rome et la Méditerranée. Les exportations portent sur la viande, le vin, des outils, des bijoux, des métaux de l’huile d’olive,…
Les Gaulois remplacent les braies par des toges. La culture gauloise disparait au fil des années même si la discrimination entre romains et gaulois est encore bien présente au 1er et au 2ème siècle après JC.
Le réseau routier est rénové sur des voiries Gauloises déjà nombreuses. De nombreuses constructions émergent, Forum, Aqueduc, théâtres,…Les Gaulois travaillent pour la gloire de l’empire.
Les jeux du cirque sont aussi très prisés par les gallo-romains et surtout les combats de gladiateurs. La ville d’Autun par exemple comprend une excellente école de gladiateurs. A l’époque, les écoles de gladiateurs côtoient les universités. Les bains et les Thermes foisonnent dans les villes gallo-romaines.
Les Gaulois ont aussi adopté la religion romaine mais lui associent souvent des divinités gauloises.
Les villages s’agrandissent avec le développement du commerce. Au 2ème siècle, la cité de Lutèce n’est encore qu’une petite bourgade de 10 000 habitants.
Les romains fortifient les frontières de l’empire
Les Germains refusent de se soumettre aux romains. Stationnés au-delà du Rhin, ils harcèlent continuellement les villages gallo romains. Pourtant 90 000 légionnaires sillonnent la rive gauche du fleuve mais rien n’y fait. En l’an 9, trois légions romaines sont anéanties par les Germains.
Au 1er siècle, sous le règne de l’empereur Domitien (81/96), se construit les premiers Limes (larges murs de pierres et de palissades en bois ornées de tours de guet) servant à bloquer des incursions et à prévenir toute attaque.
L’empereur Hadrien (117/138) interrompt l’expansion de l’empire jugeant qu’elle fragilise sa sécurité. Il fait construire le mur d’Hadrien au nord de l’Angleterre puis renforce les premiers limes séparant ainsi l’empire des barbares.
Les premiers chrétiens comme une menace pour l’empire
Sous l’impulsion de Paul de Tarse, le prosélytisme chrétien gagne le moyen Orient et la péninsule italienne. Il faut attendre le milieu de 2ème siècle pour voir quelques adeptes s’ouvrir au christianisme. Pour les romains, les chrétiens constituent une menace en refusant toute divinité à l’empereur et vénération aux dieux romains. Ils sont souvent considérés comme subversifs et servent de boucs émissaires lors de chaque catastrophe comme ce fut le cas lors de l’incendie de Rome en 64. Des milliers de chrétiens sont tués sous l’ordre de l’empereur Néron.
Le martyr de Saint Blandine et les persécutions des chrétiens
En juin 177, sous le règne de l’empereur Romain Marc-Aurèle, les fêtes ont commencé à Lyon. Le Conseil des 60 chefs Gaulois va se réunir et les festivités vont bon train.
Dans les arènes, un nouveau spectacle est prévu, le sacrifice de chrétiens coupables de tous les maux et refusant d’abjurer leur religion. Parmi les sacrifiés, il y a l’évêque Pothin et une servante nommée Blandine. Le 2 juin, l’évêque est tué dans les arènes et le 25 juillet, on amène la jeune Blandine. Avant leur arrivée, Ils ont été torturés.
Blandine est liée par les mains à un poteau. On lâche dans l’arène des fauves qui par surprise s’en détournent. Les fauves ne la dévorent pas, Blandine prie et implore le Christ. Les romains la fouettent, puis la mettent sur un grill brulant. On lâche ensuite un taureau qui l’embroche. Elle est achevée par un gladiateur qui l’égorge. C’est la dernière des 47 suppliciés. Les Romains sont estomaqués par la quiétude de cette jeune femme qui malgré son supplice atroce garde la foi en son seigneur.
De nombreux chrétiens seront massacrés durant les deux prochains siècles comme Symphorien à Autun et Denis à Paris.
Toujours sous le règne de Marc Aurèle pourtant un empereur philosophe, les persécutions de chrétiens se poursuivent avec cruauté. En 178, Symphorien refuse de vénérer la statue de Cybèle la déesse de la Terre d’origine Phrygienne, lors d’une procession dans la ville d’Autun. Il est arrêté, emprisonné, torturé. On lui demande d’adjurer son Dieu. Après son refus, il est emmené hors de la ville puis il est décapité devant sa mère.
A Lyon, en 202 Irénée un des premiers théologiens chrétiens et 2ème évêque de Lyon, est arrêté lors de la 5ème persécution puis tué. En 250, le 1er évêque de Paris Denis meurt décapité.
Cinq autres persécutions vont se succéder sous les empereurs Maximin en 235, Dèce en 249, Valérien en 257, Aurélien en 273 et Dioclétien en 303.
Un dernier martyr, Sébastien, né à Narbonne en 260, il intègre l’armée romaine en 283. Il se distingue et devient capitaine de la garde impériale auprès de l’empereur Dioclétien. Ce dernier pour unifier l’empire décide de persécuter les Chrétiens. Quelques milliers d’entre eux sont faits prisonniers dans les geôles romaines. Sébastien est Chrétien et tente d’aider les captifs. Il fait aussi quelques conversions dans l’élite romaine. Un jour de l’année 286, il est dénoncé et amené devant l’empereur. Dioclétien tente de le détourner de sa foi mais rien n’y fait. Sébastien est condamné à être transpercé de flèches par des archers mercenaires. Il survit miraculeusement. Le 20 janvier 288, il est amené dans l’hippodrome de Rome et subit la lapidation du peuple. Son corps martyr et jeté dans les égouts de la capitale pour éviter tout culte à son image. L’histoire raconte que son corps se serait placé près des catacombes où sont inhumés les grands souverains Romains.
Le christianisme devient religion d’Etat sous Constantin.
En 293, l’empereur Dioclétien scinde l’empire en deux entre l’Orient avec sa capitale Byzance et l’occident géré par Rome. Il instaure ma Tétrarchie avec un empereur et un César dans chacun des empires. Constantin devient en 307 César des Gaules. Après sa victoire contre Maxence, Constantin publie en 312, l’édit de Milan qui garantit aux Chrétiens la liberté du culte.
Constantin devient l’empereur unique des deux empires en 323. Il convoque et préside en 325 le premier concile à Nicée qui définit l’orthodoxie chrétienne centrée sur la divinité de Jésus contre la pensée arianiste présent dans l’empire. Il met fin au culte du dieu Mithra. Constantin fixe la date de Noël au 25 décembre (date de fête romaine depuis des siècles) et se fait baptiser sur son lit de mort en 337.
La religion chrétienne gagne la plupart des villes en Gaule. Les campagnes sont encore isolées de cette conversion et Martin évêque de Tours en 371 entreprend de les évangéliser. Fils d’un officier romain d’origine slave, Martin intègre la légion romaine du Rhin. En garnison à Amiens, un soir d’hiver 354, Martin croise un mendiant frigorifié. Il découpe la doublure de son manteau et le donne au pauvre. La nuit suivante, le christ lui apparait en songe vêtu de son manteau. En 356, Martin quitte l’armée et rejoint Hilaire évêque de Poitiers. Les deux vont sillonner la France pour évangéliser les païens. Martin devient évêque de Tours en 371. Il meurt en 397 lors d’un de ces périples.
Le Christianisme devient la seule religion de l’empire sous Théodose.
En 380, sous le règne de l’empereur Théodose (379/395), l’édit de Thessalonique fait du christianisme la seule religion de l’empire. Les païens sont à leur tour martyrisés comme Hypatie. En 415, la mathématicienne Hypatie d’Alexandrie dirigeante de l’école néoplatonicienne est assassinée par les chrétiens la jugeant blasphématrice pour son culte des sciences et de la philosophie.
En 395, après la mort de Théodose, l’empire est de nouveau coupé en deux entre l’occident et l’Orient.
A l’époque, la chrétienté est déchirée par des courants de pensée qui se combattent violemment et physiquement ; les ariens sont les disciples d’un prêtre, Arius, qui nie que le Christ soit Dieu fils de Dieu au contraire de l’Église orthodoxe. Les ariens sont très influents auprès du pouvoir politique.
La contre attaque des anti-arianistes s’impose avec les grands penseurs chrétiens qui façonnent les rites et dogmes de l’Eglise, Jérôme traduit la bible, Saint Augustin définit les concepts religieux. Les Eglises se construisent sur les anciens temples.
Au cours du 5ème siècle, l’Eglise de la Gaule se structure. Chaque cité gallo romaine forme un diocèse géré par un évêque assisté de prêtres. Ces religieux vont devenir les représentants du peuple après l’effondrement de l’empire romain d’occident. Le triomphe du christianisme annonce la fin d’un monde.
Avant les invasions barbares, la population en Gaule est de 9 millions de personnes.
La fin de l’empire romain d’occident
L’empire romain est coupé en deux, d’un côté l’empire romain d’Orient et de l’autre côté l’empire romain d’occident. Les deux subissent à partir du 4ème mais surtout du 5ème siècle, les assauts des Germains mais aussi des Parthes. L’empire romain d’occident semble plus fragile et va tomber à la fin du 5ème siècle. La Gaule est envahie par les Germains et surtout par les Francs qui finissent par s’imposer.
Les Germains pénètrent l’empire romain.
Dès le 4ème siècle, quelques Germains intègrent les villages et villes gauloises. Ils arrivent en petit nombre ce qui facilite leur intégration. De nombreux hommes entrent dans l’armée romaine qui devient en un siècle une armée totalement mixte. La preuve d’une société qui mue, les vêtements traditionnels romains laissent place au retour des braies ou plutôt des pantalons et des bottes à l’image des valeureux guerriers.
A partir du début de l’année 407, suite à des poussées des tribus Huns en Europe centrale, les Germains franchissent le fleuve du Rhin encore gelé. Ce sont les Vandales, les Alains, les Suèves, les Burgondes, les Alamans puis sont suivis par les Francs. Les incursions se passent parfois avec violence comme celle des Vandales qui à chaque passage massacrent la population. Ils traversent la France et s’installent en Hispanie (Espagne).
Depuis la séparation de l’empire, l’affaiblissement des forces armées romaines est bien présent. Elles ne peuvent contenir l’invasion des Vandales. Rome consent à octroyer des terres contre la défense de l’empire.
Les Francs installés sur la rive droite du Rhin prés de l’actuelle ville de Francfort depuis le 3ème siècle se répartissent en deux peuples, la tribu des Saliens et celle des Ripuaire. Ils font quelques incursions en Gaule mais sont repoussés par les romains. Au milieu du 4ème siècle, les Francs Saliens installés au milieu de la Belgique actuelle s’allient aux gallos romains pour protéger la frontière de l’empire romain avec l’aide de l’autre fraction les Francs Ripuaires. En 384, Arbogast d’origine franc devient consul de l’empire romain d’occident et en 395, un certain Stilicon aussi d’origine franc devient général de l’empire romain. L’invasion des Vandales dévaste tout jetant le désordre dans la région.
Les Francs se fédèrent sous la gouvernance du roi Clodion en 423. Ils s’installent dans la Gaule Belgique et s’approchent tranquillement du nord ouest de la Gaule.
A l’est de l’Italie s’avance un autre peuple germain, les Wisigoths. Ils sont convertis au christianisme mais le courant arien qui nie la divinité du Christ. Ils étaient chassés des steppes en 375 par les Huns. Menés par leur chef Alaric ils franchissent le limes, pillent la ville d’Athènes puis remontent vers Rome qu’ils dévastent en 410. Rome n’était plus depuis des années la capitale de l’empire d’occident, la cité de Milan puis Ravenne accueilleront l’empereur romain. La gouvernance de l’empire est déjà très chaotique. Les généraux agissent selon leur intérêt comme Stilicon qui pense attirer dans son armée les Wisigoths et refuse donc de les écraser le 6 avril 402 dans le nord de l’Italie. L’empereur Flavius Honorius le fait tuer quelques années après.
Les Wisigoths continuent leurs périples et dévastent tout le sud de la Gaule. Ils s’y installent avec l’assentiment obligé des romains.
Pendant ce temps, les Saxons et les Angles envahissent l’Angleterre désertée depuis quelques années par les romains. Les autochtones Bretons s’enfuient par la mer et débarquent en Armorique future Bretagne. Ces celtes arrivent en masse et diffusent leur culture dans ce petit coin de la Gaule.
Une histoire légendaire émane de cette période, celle d’Arthur et les chevaliers de la table ronde avec lancelot et Merlin l’enchanteur. Le premier combat les saxons….
Cette histoire sera maintes fois racontée et adaptée à l’époque comme la version de Chrétien de Troyes, un poète français du 12ème siècle correspondant à celle connue à ce jour.
Des hordes de Huns emmenées par Attila déferlent dans une Gaule morcelée et occupée par des Wisigoths.
Venus de l’actuelle Ukraine, des hordes de huns ravagent l’Europe de l’ouest. Les Jutes, Angles et Saxons ont complètement envahis l’Angleterre. La puissance romaine n’existe plus.
Les Huns déjà installés en Europe centrale de la mer Baltique à la mer Caspienne, gagnent en puissance en s’alliant aux Ostrogoths. Leur chef Attila nommé « le fléau de Dieu » est à la tête des Huns depuis 434. Avec son frère Bleda, ils ont succédé à leur père Moundzouk. Ils sont d’origine turque ou mongole.
Comme c’était le cas chez les Huns les enfants héritiers s’entretuent pour garder le pouvoir seul. Attila est le plus rapide et fait assassiner son frère ainé en 445. Attila est attiré par les richesses des restes de l’empire romain et convoite tout d’abord celles de l’empire d’Orient en 448. Sa tactique et simple, ils lancent sa cavalerie piller des régions et exige un tribut pour se retirer. Les Huns menacent Constantinople. Il pénètre en Grèce et l’empereur Théodose II est obligé de verser un tribut et de signer un traité de paix.
En 450, assoiffé de conquêtes et d’argent, Attila lance son armée contre l’empire Romain d’occident et plus particulièrement la Gaule.
En 451, alors que le concile de Chalcédoine force l’église Copte ôtant toute nature humaine à Jésus, à la scission, Attila fonce avec son armée sur la Gaule. . En avril 451, les Huns mettent la ville de Metz à sac mais sont stoppés selon la légende par une jeune aristocrate gallo-romaine nommée Geneviève entrée dans les ordres (future Sainte Geneviève) et l’évêque de Paris Marcel qui galvanisent la résistance des habitants.
Le 20 juin -451, Attila est battu aux Champs Catalauniques près d’Orléans par l’armée romaine d’Aetius et les Wisigoths même si le chef Wisigoth Théodoric meurt. Se sont joints à eux, des Francs, des Alains et des Burgondes. Attila échappe de peu à la mort. Geneviève fait construire une basilique à Saint-Denis en mémoire du saint martyr.
Au printemps 452, Attila passe les Alpes et prend Aquilée après un long siège puis avec moins de difficultés s'empare de Padoue, Vérone, Milan et Pavie. La situation semble désespérée pour Rome et l’empereur Valentinien III décide de négocier.
Le 11 juin 452, il envoie une délégation composée du pape Léon Ier, d'un ancien consul et d'un ancien préfet du prétoire. Attila accepte un traité de paix car son armée est victime d'une épidémie et surtout son empire est attaqué à l'Est par les troupes de Marcien empereur d’Orient, décidé à porter secours à Rome. Attila se retire victorieux avec un butin immense.
Attila se retire contre un tribut et meurt en 453 dans son sommeil, étouffé par un saignement de nez durant la nuit de noces avec la Germaine Ildico. Ses fils se partagent l’empire qui se disloque en quelques années.
Pendant ce temps, en 447, un certain Mérovée général de la milice impériale aux ordres de Rome devient roi des Francs.
A partir de 455, les généraux romains prennent le pouvoir sur les restes de l’empire romain d’occident.
En 454, l’empereur romain d’occident Valentinien III installé à Ravenne tue le général Aetius.
En 455, Valentinien est assassiné par les partisans d’Aetius. Pendant que l’empire d’Orient survit aux invasions barbares, il s’écarte politiquement de l’empire d’Occident qui s’effondre peu à peu.
En 455, Geiséric roi des vandales pille Rome.
A Ravenne, le général, Ricimer fils d’un Suève et d’une Wisigothe met au pouvoir comme empereur, Avitus, Majorien, Sévère, Anthémius et Olybrius. Ces derniers empereurs romains sans pouvoir règnent chacun quelques mois.
Le 31 octobre 475, Flavius Oreste, le comandant en chef des armées romaines installe son fils Romulus Augustus comme empereur.
Angers est délivrée de l’occupation saxonne en 475 par le roi Franc Chilpéric père de Clovis.
En 476, un chef militaire romain d’origine germanique (les Hérules) nommé Odoacre tue Flavius Oreste lors d’une bataille près de Pavie. Il force à l’exil près de Naples le jeune empereur Romulus. Il devient le 1er roi barbare au pouvoir sur la péninsule italienne.
Les restes de l’empire romain d’occident n’existent plus. Seul demeure l’empire romain d’orient avec à sa tète Zénon.
En 476, c’est l’effondrement de l’empire romain d’occident. L’empire romain qui a régné sur l’Europe du sud et sur le moyen orient durant plus de 500 ans est anéanti par la pression des peuples germains et par une décadence de son oligarchie. C’est la fin de l’antiquité.
En 493, Odoacre est assassiné par Théodoric, chef Ostrogoths et allié de Zénon empereur de l’empire d’Orient.
Les civilisations des peuples germaniques vont fonder les bases des sociétés du moyen-âge. La carte de l’Europe est reformatée. En Orient, l’empire Romain résiste et tiendra encore un millier d’années.
Un certain Clovis, fils de Chilpéric lui succède en 481 comme roi des Francs. Comme la coutume l’exige, plusieurs dizaines de chevaux sont sacrifiés et placés dans la tombe du roi. Cette tradition était présente déjà chez les peuples de cavaliers, les Scythes plus de 1 000 ans auparavant.
Date de dernière mise à jour : lundi, 12 décembre 2016