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La Révolution industrielle

Le monde entre dans une nouvelle ère, celle de la mécanisation et de la production industrielle.

Le terme révolution industrielle désigne les changements sociaux, économiques et technologiques qui transforment l’Europe agraire en une société industrielle.

 

Le système économique se base sur le capitalisme. L’Angleterre profite des matières premières en provenance de ses colonies. La France emboite le pas avec la construction du 1er chemin de fer en 1837. La première ligne ferroviaire Paris Orléans est inaugurée.

De nombreuses découvertes technologies comme le métier à tisser mécanique, les machines à vapeur, les moissonneuses batteuses, les procédés de coulage de l’acier, changent les modes de production. L’artisanat laisse la place à des usines. Les manufactures se transforment en usines consommatrices de Charbon au lieu du bois.  La libre concurrence nait entre les industriels contraints à  diminuer leurs coûts de production. Cette concurrence s’accentue et devient internationale avec le développement des moyens de transports notamment le chemin de fer.

Le Libéralisme devient un concept à la mode. En politique, il prône la liberté de l’individu garantie par l’équilibre des pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires. Il s’oppose au conservatisme très présent encore dans les monarchies européennes. Le libéralisme économique est défendu parle philosophe écossais Adam Smith ou l’économiste anglais, Ricardo. Ils condamnent le protectionnisme et prône la libre concurrence totale. Il rejette les barrières douanières et l’intervention de l’Etat dans l’économie même si celle-ci vise à améliorer les conditions de vie des individus.

La baisse des marges se traduit par une réduction des salaires et une augmentation du temps de travail. La main d’œuvre enfantine et très prisée car moins chère. Les ouvriers s’enfoncent dans la pauvreté alors que les entrepreneurs s’enrichissent de la croissance. Une classe ouvrière émerge, appelée prolétaires par un nouveau mouvement politique « les socialistes ». Ces individus vivent durement, ils sont exploités par une classe bourgeoise souvent méprisante.

Des révoltes ouvrières naissent au milieu du 19ème siècle comme celle des tisserands en 1844 en Silésie entre la Pologne et l’Allemagne. 

Dans les campagnes, les gros propriétaires terriens pratiquent l’enclosure pour isoler leurs terres. De nombreux petits fermiers affamés sont obligés de partir dans les villes. Des millions d’européens souvent illettrés et ignorants de leurs droits doivent se battre pour obtenir un emploi. Au fil du temps, des mouvements ouvriers se créent au travers d’associations, de partis politiques et de syndicats.

Pour faire face au libéralisme économique, la question sociale devient une préoccupation majeure. Le socialisme voit le jour dans ses luttes. Les intellectuels allemands Karl Marx  et Engels tentent d’y répondre en publiant en 1848 des ouvrages comme « le Manifeste du parti communisme » et  «  le Capital » en 1867.  Ils décrivent une société plus égalitaire plus soucieuse du monde ouvrier et contre le libéralisme.